Économie
Dans les Monédières l’économie est intimement liée au agricole et forestier.
Agriculture
On y trouve plusieurs exploitations en polyculture-élevage, production et transformation de petits fruits, et élevages de la race bovine limousine.
Sur les sommets des Puys, les myrtilles sauvages sont récoltées et transformées sur place, tandis qu’on trouve sur les piémonts des myrtilles cultivées, ou bleuets du Canada.
Sylviculture
La forêt des Monédières se partage entre résineux et feuillus. Ces derniers se partage entre accrus spontanés et hêtraies plus ou moins anciennes, dont une partie se situe en zone Natura 2000. Ces peuplements sont peu exploités.
Les résineux sont souvent issus des reboisements massifs du Fonds Forestier National dans les années 1960, qui ont implanté sur les bruyères désertées par l’élevage de l’épicéa puis du Douglas. Aujourd’hui l’exploitation de ces peuplements sert à alimenter une industrie du bois située à la périphérie du Plateau de Millevaches et des Monédières, pour l’emballage ou la construction.
Pour éviter les coupes rases qui défigurent nos paysages, et de nouveaux reboisements de plus en plus aléatoires (coûts, risques liés au climat, aux cervidés, aux insectes ravageurs), certains producteurs forestiers s’orientent vers une gestion « continue » qui privilégie une approche arbre par arbre pour une sylviculture de qualité et encourage la régénération naturelle.
Parfois rebutantes à l’origine, nos forêts des Monédières peuvent ainsi devenir aussi belles que celles des Vosges, accueillante à la biodiversité et productrice d’un bois de qualité.
Artisanat et commerce
La plupart des corps de métiers sont représentés dans les Monédières, non seulement dans les bourgs périphériques (Treignac, Corrèze, Bugeat) mais aussi dans les différentes communes rurales : notamment de nombreux artisans du bâtiment et de l’alimentation.
Tourisme
Les Monédières sont le royaume des sports de pleine nature ! Randonnée pédestre et VTT, sports aériens, d’eaux vives, équitation… il y en a pour tous les goûts.
Les amateurs de patrimoine culturel, historique ou culinaire ne sont pas en reste : circuits des croix de Lestards, tarte aux myrtilles sauvages à la ferme de la Monédière, bâtisses de granit couvertes d’ardoises ou de lauzes, vieux moulins à eau…
Les hébergements sont eux-mêmes très variés : chambres d’hôte, ferme équestre, yourtes, gîtes ruraux…