Pour beaucoup, les Monédières, ce sont ces grands puys autrefois couverts de bruyères, parcours par la fameuse bergère dans sa cape rouge. Ses croupes arrondies (je parle de nos puys) indiquaient à coup sûr la météo :
« Quand la Monédière a son manteau, bergère prends ton chapeau ;
Quand la Monédière a son chapeau, bergère prends ton manteau ».
Certes la bergère a depuis longtemps quitté les bruyères, et la forêt a désormais recouvert les puys. Mais les Monédières restent un territoire vivant et préservé. Ses ruisseaux bondissants en font un paradis pour les pêcheurs. Une nature préservée s’offre aux randonneurs, aux amateurs d’un patrimoine multiséculaire pour qui saura le découvrir au détour d’un chemin.
Parfois rude mais souvent généreuse à qui la respecte, la nature offre à qui la respecte le moyen d’une activité économique modérée en phase avec les saisons : élevage extensif ovin ou bovin, produits de la ferme et du jardin, baies sauvages, bois, champignons…