Éoliennes,  Vie de l'Association

Projet éolien du Peuch Géant : nouvelle menace

Le mot du Président Etienne Roger

Chers amis des Monédières,
Le feuilleton du parc éolien industriel du Peuch Géant n’est hélas pas terminé, contrairement à ce que nous croyions. Un courrier adressé par le promoteur à l’une de nos adhérentes nous a fait découvrir qu’Engie Green avait fait appel de l’arrêté de refus préfectoral du 21 octobre 2020, alors même que la Préfecture nous avait affirmé début 2021 au téléphone qu’aucun recours n’avait été déposé. Nous savons désormais par le Greffe de la Cour d’Appel Administrative de Bordeaux (CAA) que c’était faux : Engie Green a bien déposé un recours le 21 décembre 2020, soit le dernier jour du délai légal des 2 mois, en pleine trêve des confiseurs.

Nous savons par ce même Greffe que l’instruction est close depuis le 27 janvier 2022. Nous ne pouvons donc plus intervenir dans cette procédure. Nous avons cependant demandé à la Préfecture de nous fournir le mémoire en recours d’Engie Green, ainsi que le mémoire en défense de l’Etat, afin de comprendre quels points de l’arrêté (pourtant remarquable) de la Préfète ont été attaqués. En fonction du jugement, qui devrait être rendu dans le premier semestre 2023, nous verrons comment agir.

Si la CAA donne raison à Engie Green, le Préfet devra prendre un nouvel arrêté, que nous pourrons attaquer. La bataille se portera donc sur le terrain judiciaire. Si la CAA confirme l’arrêté préfectoral, il s’agira alors de dissuader Engie Green de porter l’affaire en Conseil d’Etat.

Personne n’a évoqué ce sujet lors de l’inauguration du site d’envol du Puy de la Monédière, le 9 juillet dernier, en présence de nombreux élus et représentants de l’Etat… Certains pensent qu’il s’agit d’un recours de pure forme, et qu’il sera à coup sûr rejeté compte tenu du site emblématique des Monédières. Espérons qu’il en soit ainsi. Mais vu la pénurie énergétique actuelle, l’heure reste plus que jamais à la vigilance et à la mobilisation. Nos Monédières, en plein boom démographique et économique, sont toujours en danger. Sans compter qu’un autre promoteur cherche à installer des éoliennes du côté de Lafarge (commune de Saint-Augustin), ce qui dénaturerait l’emblématique Cirque de Freysselines, déjà défiguré cette année par une coupe rase de plus de 5 hectares visible à des kilomètres à la ronde.

Alors adhérez et faites adhérer à Vues sur les Monédières pour que nous puissions agir avec efficacité.
Merci de votre mobilisation, chacun compte et nous comptons sur chacun !